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L'eau et l'avenir

Contrairement à l'air que l’on respire, l’eau n'est pas considérée comme un bien commun de l'humanité, malgré le fait qu’elle soit indispensable à la vie.  

La question climatique fait désormais l'objet principal dans la gestion des ressources hydriques des différents pays. Malheureusement, trop peu d'entre eux en ont fait une priorité de leur politique environnementale.

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En quelques chiffres 


Quelques 2,1 milliards de personnes, soit 30% de la population mondiale, n’ont toujours pas accès à des services d’alimentation domestique en eau potable. De plus,  60% de la population, soit 4,4 milliards de personnes, ne disposent pas de service d’assainissement géré en toute sécurité d’après un rapport commun de l’OMS et de l’UNICEF. Sur ces 4,4 milliards de personnes, 2,3 milliards d’entre elles ne disposent pas d’installations sanitaires. 

En France, on remarque qu’en 30 ans, la population a multiplié sa consommation d’eau potable par trois. Celle-ci s’élève aujourd’hui à 150 litres par jour et par personne! La consommation d’eau en France se répartie entre l’usage alimentaire (7%) et l’usage domestique (93%). L’usage domestique fait référence aux activités de ménage, jardinage et d’hygiène. On constate par ces chiffres, une difficulté d’accès à l’eau dans certaines régions, et une surconsommation dans d’autres. 
 

Le réchauffement climatique de demain


Certains pays, dont l’Egypte et l’Irak, sont des régions peu arrosées et subissent de plein fouet l’impact de changements climatiques. Les évolutions ne sont pas uniformes selon les pays. Dans les pays qui vivront plus fortement les augmentations de température, on anticipe des mouvements de populations énormes au cours des prochaines décennies. 
Les États-Unis, l’Inde, la Chine, la France et ses alliés européens seront la cible de ces mouvements migratoires et il faudra gérer le partage de l’eau potable, une ressource qui appartient à tous les habitants de la terre. 

D’ici 2030, près de la moitié de la population mondiale vivra dans des zones soumises au stress hydrique fréquent. Nathalie Mayer, journaliste chez Futura Sciences,  définit le stress hydrique, comme “ces périodes durant lesquelles la demande dépasse la quantité d'eau disponible. Ou lorsque sa qualité en limite l'usage.” En France par exemple, on parle de stress hydrique lorsque la disponibilité en eau, par an et par habitant, est inférieure à 1.700 m3.

La question du réchauffement climatique doit être un sujet primordial pour les responsables politiques. L’importance de mettre l’écologie au centre de nos politiques publiques est vital, afin de mettre en place une gestion de l’eau durable et équitable pour tous. Le temps de l’eau facile n’existe plus: nous devons y faire face. 
 

Les productions agricoles et l’eau 


Ces dernières années, des régions agricoles partout dans le monde ont été soumises à des contraintes hydriques de plus en plus importantes. De graves sécheresses ont touché plusieurs pays, ce qui a impacté leur production agricole et fait baisser les réserves d’eau superficielles et souterraines. 
En plus de ce changement climatique, les agriculteurs vont devoir faire face à l’expansion de la population urbaine ainsi que de la demande d’eau du secteur de l’industrie et de l’énergie.

Ces problèmes d’eau devraient avoir de lourdes conséquences sur l’agriculture, secteur tributaire de l’eau, car ils pèseront sur la productivité des cultures pluviales et les activités d’élevage. Ces effets pourraient également se répercuter sur les marchés, les commerces et la sécurité alimentaire en général. 
 

La réutilisation de l’eau 


Nettoyer l’eau, enlever les impuretés et la réutiliser c’est possible! Certains gouvernements souhaitent favoriser les eaux non conventionnelles, autrement dit la réutilisation des eaux usées traitées et des eaux de pluie. Ce sujet reste encore fragile en France. Alors que les Italiens et les Espagnols recyclent entre 8% et 14% de leurs eaux usées traitées, en France nous recyclons seulement 0,6 % de ces réserves. 

D’ici 2025, l’objectif du gouvernement français serait de tripler le volume de l’eau recyclée en introduisant des réglementations nouvelles.
 

Comment économiser l’eau à l’avenir ? 


Voici quelques bons gestes à adopter, pour économiser l’eau, ou, l’or bleue:

- Réparez la moindre fuite d’eau sans tarder : un robinet qui fuit c’est en moyenne un litre d’eau perdu chaque jour.
- Fermez le robinet pendant le nettoyage de vos mains et pendant que vous vous savonnez sous la douche.
- Privilégiez le lave vaisselle, plutôt qu’une vaisselle à la main. C’est plus rapide, et en plus,  économiserez environ 15 litres d’eau pour chaque vaisselle. 
- Collectez l’eau de pluie pour arroser votre jardin ou laver votre voiture et économisez l’eau potable. 
- Prenez des douches rapides à la place des bains : vous économiserez plus de 90 litres d’eau. 
- Utilisez une fontaine à eau dans vos lieux de travail. Vous consommerez de l’eau potable pour vous hydrater, c’est vrai, mais vous éviterez la consommation d’une bouteille en plastique qui contribue à la pollution et au réchauffement climatique dont nous avons parlé plus haut. 
 
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